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3.
Revue du Rhumatisme ; 87:A285-A286, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947416

ABSTRACT

Introduction À ce jour, les informations sur l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie et sur les rhumatologues sont limitées. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie dans les pays arabes. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’attitude des rhumatologues envers la télémédecine et de recueillir des propositions pour améliorer la pratique de la rhumatologie dans la région arabe. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle transversale électronique. Un questionnaire en ligne a été conçu par un groupe de travail de la Ligue arabe des associations de rhumatologie (ArLAR) et validé par le comité scientifique de l’ArLAR en anglais et en français. Le questionnaire a été diffusé par e-mail et sur les réseaux sociaux aux rhumatologues des 15 pays de l’ArLAR. Il comprenait 19 questions portant sur les caractéristiques démographiques, l’impact de la pandémie sur les activités (en pourcentage, où 100 % correspond à une suspension complète des activités), l’attitude envers la télémédecine, et deux questions ouvertes sur les besoins non satisfaits dans la pratique de la rhumatologie. L’analyse descriptive de l’ensemble des caractéristiques a été effectuée en effectifs et pourcentage. Une analyse univariée puis multivariée concernant l’étude de l’impact de la COVID19 sur la pratique rhumatologique ont été réalisés. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS. Un p<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Résultats Entre le 9 et le 24 mai 2020, 858 rhumatologues ont été inclus dans l’analyse (27,3 % des rhumatologues inscrits dans les pays de l’ArLAR), 37 % étaient âgés entre 35 et 44 ans, 60 % étaient des femmes et 48 % travaillaient dans le secteur privé. L’impact de la pandémie COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie était significatif, avec une diminution de 69 % de l’hospitalisation conventionnelle, de 65 % de l’activité de consultation externe, de 56 % des hospitalisations de jour dans les centres de perfusion et de 43 % des revenus. Un impact plus élevé sur l’activité clinique était associé à la région (l’impact le plus faible étant au Levant [53 %]), à une faible utilisation de la télémédecine et à l’impact sur le revenu. L’impact sur l’activité clinique était aussi négativement associé au travail dans le secteur privé (en comparaison avec le secteur public et les hôpitaux universitaires, OR : 0,48 [IC95 % : 0,29–0,78]). La télémédecine a été utilisée dans 70 % des cas, mais principalement sous forme de contacts téléphoniques et d’e-mails, et n’a été remboursée que dans 12 % des cas. L’impact mental lié au stress causé par la pandémie COVID-19 a été rapporté chez 77 % des répondants (mineur dans 60,4 %, majeur dans 16,7 % des cas).Quinze rhumatologues (1,8 %) ont été personnellement infectés par le virus. Les participants ont signalé 156 cas de COVID-19 parmi leurs patients, dont 22 % sont décédés. Les besoins non satisfaits les plus cités étaient : l’accès aux médicaments et à une plateforme de télémédecine. Conclusion La pandémie COVID-19 a eu un impact négatif significatif sur la pratique de la rhumatologie dans les pays arabes, entravant l’accès des patients aux soins et aux traitements, ce qui pourrait avoir un retentissement négatif significatif sur le contrôle de l’activité des rhumatismes chroniques. En conséquence, un meilleur accès aux traitements et aux plateformes de télémédecine serait recommandé pour améliorer la pratique de la rhumatologie dans la région.

4.
Revue du Rhumatisme ; 87:A13, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947401

ABSTRACT

Introduction Évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’accès aux soins en rhumatologie pour les patients atteints de maladies rhumatismales chroniques dans les pays arabes. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle transversale en ligne. Un questionnaire en ligne a été conçu par le groupe arabe de sensibilisation aux rhumatismes inflammatoires de l’adulte (AAAA), composé de 16 rhumatologues représentant les pays de la Ligue Arabe des Associations de Rhumatologie (ArLAR), et a été validé par le comité scientifique de l’ArLAR. Le questionnaire a été diffusé à travers les réseaux sociaux et les canaux des associations de patients entre le 8 et le 22 mai 2020. Le recueil des données a été effectué de façon anonyme. Le questionnaire comprenait : les caractéristiques socio-démographiques des patients, leur vécu face à la COVID19 et son impact sur leur prise en charge. L’analyse descriptive des caractéristiques a été effectuée en effectifs et pourcentage. Une analyse univariée puis multivariée concernant l’étude de l’impact de la COVID19 sur les patients ont été réalisées. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS. Un p<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Résultats Cette étude a inclus 2163 patients ;72 % étaient des femmes ;l’âge moyen était de 40 ans (DS 11,9). Les régions du Levant, du Golfe et de l’Afrique du Nord ont été représentées de façon égale dans cet échantillon. La pandémie de la COVID-19 a eu un impact négatif significatif sur le nombre de visites en rhumatologie dans 82 % des cas, avec, dans 27 % de cas, une impossibilité de contacter le rhumatologue. L’impact sur l’accès à l’hydroxychloroquine (HCQ) était également significatif (47 % des cas), ainsi que sur la disponibilité et la persistance des autres traitements chroniques (arrêt partiel ou complet dans 28 %). L’impact négatif sur les consultations en rhumatologie était associé au sexe féminin, au pays de résidence, à la non-persistance des traitements, au confinement dû à la COVID-19 et à l’impact sur la santé mentale. En effet, cette pandémie a eu un impact sur la santé mentale chez 73 % des participants (impact mineur dans 48 %, majeur dans 25 %). L’impact sur la santé mentale était associé au pays de résidence, à la perturbation des visites chez le rhumatologue, à la persistance des traitements, à la diminution de l’accès à l’HCQ, à l’infection personnelle par le SRAS-CoV-2, au confinement dû au COVID-19 et à l’impact négatif sur le revenu. Soixante et un patients (2,8 %) ont déclaré qu’ils avaient souffert eux même d’une infection par la COVID-19, 5 % ont déclaré qu’un proche était infecté et 47 % étaient en auto-isolement à cause de la pandémie COVID-19. Interrogés sur leur attitude à l’égard de la télémédecine, 98,8 % ont déclaré qu’ils accepteraient une téléconsultation (50 % via Internet et 48,8 % via un contact téléphonique). Conclusion Notre étude a permis de mettre en évidence les conséquences délétères de la pandémie de la COVID-19 sur la continuité des soins en rhumatologie, la persistance des traitements chroniques et la santé mentale des patients ;tous ces éléments étant des facteurs prédictifs clés du pronostic de la maladie. Par conséquent, un plan d’action, comprenant la mise en place d’une plateforme de télémédecine, la garantie de la disponibilité des traitements chroniques et la promotion de l’adhésion thérapeutique par les canaux de communication appropriés, serait fortement recommandé.

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